FAQ médicales : Utilité du traitement dentaire précoce

lundi 27 septembre 2010
par  afde

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(juillet 2003)

« Il est trop petit ! Il ne portera jamais ses appareils ! Ce n’est pas faisable ! Attendons qu’il soit lui en demande ! Je suis incapable de faire sur un enfant de 2 ou 3 ans ce que je fais sur des adultes ! Vous faites ceci pour vous et non pour lui ! »

Voilà quelques une des innombrables réponses qu’en tant que parents l’on a pu nous donner alors que nous cherchions à faire pour le mieux pour notre enfant.

Effectivement, beaucoup de spécialistes nous conseillent d’attendre que l’enfant soit prêt. Seulement, l’expérience prouve que ce n’est pas parce que l’enfant demande des dents qu’il est prêt à faire face au désagrément de devoir s’adapter à un appareil. L’on pourrait même dire que plus il est grand, plus il devient difficile de lui imposer quoi que ce soit. Qui veut vraiment un tel appareillage dans la bouche, qui devient prêt à ça ? Il est même probable que l’enfant ait construit un tel bouclier de protection autour de lui que mettre des dents le fasse redouter de changer son « vrai moi ».

Les avantages psychologiques d’appareiller un jeune enfant sont nombreux :

-  améliorer l’estime de lui même
-  la capacité d’adaptation est plus grande
-  un changement d’apparence satisfaisant
-  diminuer les moqueries et la curiosité
-  améliorer la vie sociale que ce soit en lui permettant de manger ailleurs que chez lui ou en lui donnant le droit de sourire sans se contrôler en permanence. Il n’a plus peur de se joindre aux autres.

Quant aux autres avantages, ils sont également conséquents :

-  améliorer le développement des mâchoires grâce notamment à la mastication rendue possible
-  améliorer l’apparence esthétique, les appareils vont redonner forme au bas du visage et l’enfant va perdre son aspect de petit vieux
-  améliorer la mastication et la parole.

Son développement psychologique et physique sera plus favorable car d’une part sa vie sociale et émotionnelle sera facilitée et d’autre part sa nutrition transformée. Sa capacité à se nourrir de manière diversifiée mettra encore souvent des années à s’améliorer il faut donc l’anticiper.

C’est pourquoi un traitement précoce (vers 3 ans) pour un enfant sans dent est nécessaire.